MARSEILLE / 18 - 31 janvier 2018, à Friche la Belle de Mai, avec le GMEM / Ballet National de Marseille

danse - Alors que BOMBYX MORI mêlait l’histoire de la danse, le son et la sculpture, la prochaine pièce, DANCE CONCERT, prendra la forme d’un concert de danse. Elle va aussi ouvrir un nouveau cycle à mon travail qui s’intéressera à l’environnement. Pour cette pièce, l’idée est de créer un grand dispositif qui reprend les paramètres techniques du terpsitone. Surprenant instrument inventé par Léon Theremin, il tient son nom de la muse de la danse Terpsichorè, et fonctionne grâce aux mouvements du danseur en utilisant les mêmes principes que le thérémine. C’est l’un des premiers systèmes connus de détection du mouvement.

VILLEURBANNE / du 8 au 11 février 2018 / Théâtre National Populaire

théâtre - Ivo van Hove adapte sur scène Journal d’un disparu, du compositeur tchèque Leoš Janáček (1854 – 1928). De ce cycle de chants narrant un amour interdit, le directeur de Toneelgroep Amsterdam tire un opéra. Soit un immense moment de théâtre et de musique.Production Muziektheater Transparant Coproduction Toneelgroep Amsterdam, De Munt / La Monnaie, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Klarafestival, Kaaitheater, Operadagen Rotterdam, Beijing Music Festival Coréalisation Opéra de Lyon, Théâtre National Populaire

REIMS / 15 et 16 février 2018 / Scènes d'Europe / La Comédie de Reims en partenariat avec Nova Villa

théâtre - Une course folle aux accents de concert rock. La joyeuse bande du spectacle Expedition Peter Pan, présenté la saison dernière au Festival, est de retour à la Comédie avec un spectacle tout aussi secouant et fantaisiste. Après leur voyage jusqu’au Pays imaginaire, les voici entraînés dans une course folle avec des dragons. Mais un dragon, c’est quoi ? Et comment le combattre ? Il ne s’agit pas ici seulement de l’animal fabuleux et effrayant que l’on connaît avec ses pattes armées de griffes et sa langue de feu, les dragons se nichent aussi dans nos esprits. Première en France, en néerlandais, surtitré en français.

MARSEILLE / le 23 mars 2018 à KLAP Maison pour la danse

danse - En les réduisant à leur essentiel, Arno Schuitemaker crée des performances hautement physiques et rigoureusement conceptuelles en utilisant le corps, le mouvement, la musique, la lumière et l'espace comme éléments fondamentaux. 

Chacune de ses performances crée une relation d’empathie unique entre le public et les artistes. En faisant la lumière sur sur des notions tels que le rythme et l’endurance, ses œuvres sont immersives, viscérales et fascinantes.

CAVAILLON / le 27 mars 2018 à La Garance, Scène nationale de Cavaillon

danse - Arno Schuitemaker aborde la danse de façon très physique, danse où le corps, le mouvement, la musique, la lumière et l’espace sont des facteurs essentiels qu’il aime à pousser à l’excès, jusqu’à les fusionner. Il identifie le mouvement, le travaille intensément, dialogue avec lui, se laisse fasciner par lui, afin d’en explorer son moindre sens, d’ouvrir ainsi de nouvelles voies sur le rythme, la répétition, l’endurance et de faire jaillir enfin les qualités d’abandon des danseurs.

MARSEILLE / 13 septembre 2018 / festival Préavis de désordre urbain, Friche La Belle de Mai

performance - Nadia Bekkers est une artiste chorégraphe, danseuse, musicienne et performeuse. En 2016 elle sort diplômée de l'Académie de théâtre et de danse d'Amsterdam (SNDO). Ses pratiques diverses nous emmènent dans un univers sonore, lumineux et sensible questionnant l'identité et le genre. Fortement active dans l'univers Queer d'Amsterdam, elle est aussi à l'origine de plusieurs évènements traitant du racisme et de la différence.

MARSEILLE / les 2 et 3 octobre 2018 à Friche la Belle de Mai / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

théâtre / performance - Avec sa nouvelle création All Inclusive, le metteur en scène néerlandais Julian Hetzel poursuit ses recherches critiques sur les stratégies de guerres développées aujourd’hui. Il s’attache ici à traiter de la puissance de l’image comme instrument de combat. Création 2018, première française.

PARIS / du 3 au 6 octobre 2018 au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d'Automne

danse - Et si danseurs et musiciens ne faisaient qu’un ? À l’aide de l’un des premiers instruments de musique électronique, le thérémine, la chorégraphe Ola Maciejewska invente un nouveau genre de concert dansé. Musique et danse jouent depuis toujours au chat et à la souris sur scène. Avec Dance Concert, Ola Maciejewska donne enfin la possibilité aux danseurs de contrôler la performance musicale. Pour cela, elle a choisi un instrument créé peu après la Révolution russe de 1917, le thérémine, autrefois adopté par John Cage et Merce Cunningham.

MARSEILLE / les 4 et 5 octobre 2018 au Merlan, Scène nationale / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

théâtre - Suite à l’expérience traumatique de son viol, Samira Elagoz développe dans son travail artistique une sorte d’étude du comportement de l’homme – du mâle – dans son intimité. Sa méthode : rencontrer des inconnus contactés sur Internet et filmer l’évolution de leur relation. Amitié, tendresse, séduction, mythomanie, perte de repères et violence : Samira Elagoz montre alors les rapports de genre dans toute leur ambivalence et expérimente l’autonomisation de sa propre sexualité. Émancipation post-féministe ou syndrome de Stockholm ?

MARSEILLE / les 4 et 5 octobre 2018 au Merlan, Scène nationale / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

théâtre - En empruntant les codes du film policier-documentaire, le collectif néerlandais De Warme Winkel offre une sublime reconstitution historique de l’attentat de Sarajevo perpétré en juin 1914 par Gavrilo Princip, une manière subtile et décalée de traiter des relations conflictuelles de l’Europe au début du siècle dernier. Première française.

MARSEILLE / les 4, 5 et 6 octobre 2018 à Montevidéo / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

installation - En parallèle de sa performance Cock, Cock... Who’s There ? Montévidéo centre d’art accueille l’installation The young and the willing de la jeune artiste néerlandaise Samira Elagoz. À l’instar de son docu-fiction, elle explore une nouvelle fois les rouages de Tinder, connu pour être une plateforme de rencontres pour personnes en quête de rapports sexuels. L’artiste joue sur ce concept pour le détourner et le rendre plus doux et innocent… Elle se présente comme une jeune femme disposée à offrir un premier baiser pour montrer ce qu’est le vrai amour. Elle utilise la rapidité et l'immédiateté de cette application de connexion pour jouer l’instant d’un moment.

MARSEILLE / les 5 et 6 octobre 2018 au Théâtre des Bernardines / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

théâtre - Avec The Unpleasant Surprise la jeune metteure en scène néerlandaise, Davy Pieters, fait preuve d’audace pour aborder la question de l’influence de la peur sur nos actions et comportements…  Première française.

MARSEILLE / le 9 octobre 2018 à Friche La Belle de Mai / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

danse - Avec D NO BODY 5 #transcending, le chorégraphe et plasticien italien basé à Rotterdam Dario Tortorelli, soulève la question de l’identité en explorant la manière dont l’image que nous avons de nous-mêmes émane du regard d’autrui.

MARSEILLE / les 10 et 11 octobre 2018 au Ballet National de Marseille / festival actoral 2018 / temps fort pays-bas

danse - Dernier volet d’une trilogie sur le thème de la relation, If You Could See Me Now, vacille entre extase et aliénation, entre construction et démantèlement, transforme une spontanéité exacte en une expérience hypnotique…

CHÂTEAU-THIERRY / le 13 octobre 2018 à L'Échangeur, CDCN, Nuit de la danse 2018

installation participative - For iTernity is an audiovisual installation based on the famous ballet solo The Dying Swan. But there is no physical dancer anymore. This swan is uploaded into the ‘cloud’, where she is everywhere at once and will dance for ever. Can you catch the dance of the eternal dying swan? Try to follow her and maybe you‘ll start to dance with her.

PARIS / du 5 au 9 novembre 2018 / Théâtre de la Ville, Espace Cardin

théâtre - Dans ce monologue conçu en 1927 par Jean Cocteau pour une actrice et un téléphone, on ne discerne les propos de l’interlocuteur qu’à travers les réactions de la femme délaissée. Un échange d’autant plus déséquilibré que la communication est régulièrement brouillée ou interrompue. Suspendue aux caprices d’une technologie défaillante, confrontée à sa propre solitude tout comme à l’absence vertigineuse de celui qu’elle ne peut voir, la femme traverse une violente crise d’identité pour progressivement reprendre le dessus.

PARIS / du 13 au 16 novembre 2018 / Théâtre de la Ville, Espace Cardin

théâtre - Que se passe-t-il vraiment à l’autre bout du fil dans La Voix humaine de Jean Cocteau ? Le seul point de vue que nous ayons est celui de la femme. Tout ce que nous savons de son ex-amant, c’est d’elle que nous l’apprenons. Mais qui est vraiment cet homme ? Est-il vraiment ce monstre sans cœur, cette brute infâme prête à laisser tomber une maîtresse pour convoler avec une autre ? Le comédien et auteur Ramsey Nasr et Ivo van Hove choisissent de présenter une version plus complète de cette histoire en examinant de plus près ce qui aurait pu se passer entre les deux amants.

DEAUVILLE / le 4 décembre 2018 à la Salle des Fêtes (18h)

danse - Dans Loie Fuller: Research, la chorégraphe et performeuse Ola Maciejewska, poursuit sa fascinante recherche sur une figure historique de la danse : Loïe Fuller. Voilà déjà quelques années qu’Ola Maciejewska explore avec le fameux vêtement, propre aux danses serpentines de Loïe Fuller, le pouvoir des objets non-humains à l’encontre des corps. Avec un tel parti pris, elle propose une sortie de l’anthropocentrisme, où tel un sculpteur avec son Pygmalion, elle se laisse renverser par l’objet, ou plutôt par ce qui naît de cette relation bilatérale.

MARSEILLE / 13 et 14 décembre 2018 / BNMFEST, Ballet National de Marseille

danse - Emio Greco et Pieter C. Scholten conjuguent dans Les Cygnes et les autres l’intention du mouvement dans un vocabulaire contemporain, interrogeant collectivement, à travers un corps de ballet uni, le corps dans son langage charnel, intuitif voire tribal.

MARSEILLE / 15 décembre 2018 / BNMFEST, Ballet National de Marseille

danse - Membre du collectif néerlandais ISH, Sarada Sarita Keilman est une danseuse et chorégraphe de renommée internationale, spécialisée dans le voguing et le waacking. Créé dans les années 70 à partir du disco et du funk, le waacking

est une technique de danse basée sur les mouvements des bras, la musicalité, la pose et le jeu de jambes. Très présent à New

York à partir des années 80, le voguing puise sa source dans les magazines de mode en déclinant la « pose mannequin ». Il inspirera notamment Madonna, Beyoncé ou Lady Gaga.

TOURNEFEUILLE / les 15 et 16 décembre 2018 à l'Usine, Centre national des arts de la rue (programmation Marionnettissimo)

théâtre - De temps à autre, certaines choses, incroyablement minimes, belles et fragiles, vous font dresser les cheveux sur la tête. FREEZE! de Nick Steur en est une. Un spectacle d'approche modeste, mais de grande réflexion. Nick Steur empile des pierres de taille. Sans colle ni trucage, simplement grâce à une concentration intense et « un équilibre entre la propre volonté et celle de la pierre ». Les thèmes de son œuvre : le silence, la concentration, le contact, le vide, l'espace, la mort.

MARSEILLE / 16 décembre 2018, 15h / BNMFEST, Ballet National de Marseille

danse - Un solo ? Un duo entre homme et ballon ? Ou plus encore un trio entre homme, ballon et espace ? Dans .Ball  l’espace est le pont entre Nasser et le ballon, entre Nasser et le public, soit un espace intermédiaire où les intentions sont projetées, réalisées et contestées. Par la tangibilité mais aussi la théâtralité, le matériel nous mène à l’immatériel, Nasser et sa danse guidant le public

vers un monde imaginaire.

MARSEILLE / 18 décembre 2018 / BNMFEST, Ballet National de Marseille

danse - À la croisée entre art et science, le collectif DIKKER + OOSTRIK s’appuie sur le travail de recherche d’Emio Greco I Pieter

C. Scholten pour interroger de façon interactive les rapports du corps à un autre corps, à l’esprit, au son... À partir d’extraits de

leur répertoire, deux danseurs déclinent cette utopie de la « synchronicité » en cinq variations. Comment partager le même mouvement dans le même espace et le même temps ? Il ne s’agit pas de danser à l’unisson mais de chercher véritablement à ne faire qu’un seul corps.