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Ivana Müller - SLOWLY, SLOWLY... UNTIL THE SUN COMES UP

MENTIONS

concept, texte, mise en scène et chorégraphie

Ivana Müller

 

en collaboration avec
les interprètes

Julien Gallée-Ferré

Clémence Galliard

Julien Lacroix

scénographie en collaboration avec

Alix Boillot

création lumières et
régie générale

Fanny Lacour

création sonore

Olivier Brichet

 

collaboration artistique et recherche

Sarah van Lamsweerde

Jonas Rutgeerts

Olivia Lucidarme

Nefeli Gioti

couture de la scénographie

Angélique Redureau &

Elsa Rocchetti

costumes
en collaboration avec

Capucine Goin

production, administration

ORLA (François Maurisse, Capucine Goin)

production, diffusion

KUMQUAT (Gerco de Vroeg, Laurence Larcher)

coproduction

Le Pacifique, CDCN, Grenoble / La Place de la danse, CDCN, Toulouse / CNDC (Centre national de danse contemporaine) d'Angers / Atelier de Paris, CDCN, Paris / Festival d'Automne à Paris / Mille Plateaux, CDCN, La Rochelle / Ménagerie de verre, Paris

co-réalisation

Atelier de Paris / CDCN

Festival d'Automne à Paris

soutiens

Direction régionale des affaires culturelles d'Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication / ADAMI / Spedidam

remerciements

Vincent Weber,

Nils De Coster

durée

90 minutes (estimation)

langue

Français (surtitrage possible)

disponibilité

à partir de janvier 2023

équipe en tournée

7 pax

transport

yes, tbc

liens & téléchargements

> performance sheet (EN)

> dossier de diffusion (FR)

> revue de presse

> contexte

> trailer

> captation vidéo (mdp)

> HD photos (mdp)

> fiche technique (mdp)

Certains matins, il nous arrive de nous lever avec l’impression d’avoir vécu une épopée. Et si les rêves impactaient notre « vie réelle », bien plus qu’il n’y parait ? Et s’ils laissaient des traces profondes dans la mémoire de nos corps ?

Pour cette nouvelle création, Ivana Müller imagine une rêverie collective entre les murs du théâtre, cet autre lieu où l’impossible devient possible. Les spectateur·ices sont plongé·es dans un paysage scénique et sonore, un lieu de rassemblement des regards, des récits, des gestes et des matières, en permanente transformation. Comme dans les rêves, l’espace n’est pas figé, et les évènements ne se passent pas dans une logique linéaire. Guidée par la richesse et la délicatesse de l’écriture de la chorégraphe et auteure, slowly, slowly… until the sun comes up commence comme une balade. Personne, ne sait vraiment vers quels espaces, concrets et imaginaires, elle va nous mener, mais nous allons toutes et tous être engagé·es dans cette expérience collective.

Dans slowly slowly…until the sun comes up, Ivana Müller prolonge ses réflexions sur la place du public, pleinement acteur de ses pièces, souvent participatives. Elle y explore les espaces des rêves comme des environnements habités, partagés, communs et étonnamment physiques, loin de nos territoires de plus en plus surveillés et contrôlés. Si la scène se rapproche du rêve, c’est que comme lui, elle offre des scénarios possibles, des expériences imaginaires et une invitation à la méditation. Pour point de départ, l’artiste s’interroge sur les conditions de réception d’un spectacle, sur la manière dont on perçoit une œuvre selon notre position. slowly slowly… until the sun comes up est ainsi une expérience individuelle autant que collective, où l’être ensemble n’empêche jamais chacun.e de fabriquer sa version intime de la pièce. Sans division entre la scène et la salle, Ivana Müller et sa compagnie nous proposent un spectacle sensible, un rêve commun et libre pour réoffrir à nos imaginaires un horizon à partager.

DATES

 

5 - 9 avril 2022
résidence de création SLOWLY, SLOWLY... UNTIL THE SUN COMES UP / Atelier de Paris, CDCN, Paris (FR)
 

11 - 15 avril 2022
résidence de création SLOWLY, SLOWLY... UNTIL THE SUN COMES UP / La Place de la danse, CDCN, Toulouse (FR)

 

9 - 14 mai 2022

résidence de création SLOWLY, SLOWLY... UNTIL THE SUN COMES UP / Mille Plateaux, CCN, La Rochelle (FR)

12 > 22 septembre 2022

résidence de création SLOWLY, SLOWLY... UNTIL THE SUN COMES UP / CNDC Angers (FR)

3 > 7 octobre 2022

Le Pacifique, CDCN, Grenoble (FR)

21 > 29 novembre 2022

Atelier de Paris, CDCN, Paris (FR)

30 novembre 2022

Festival d'Automne, Atelier de Paris, CDCN, Paris (FR) premiere

1 décembre 2022

Festival d'Automne, Atelier de Paris, CDCN , Paris (FR)

2 décembre 2022

Festival d'Automne, Atelier de Paris, CDCN, Paris (FR)

7 décembre 2022

Le Pacifique, CDCN, Grenoble (FR)

8 décembre 2022

Le Pacifique, CDCN, Grenoble (FR)

17 mars 2023

Festival Conversations, Cdcn / Le Quai, Angers (FR)

18 mars 2023

Festival Conversations, Cdcn / Le Quai, Angers (FR)

NOTE D'INTENTION

Comme l’espace du théâtre, l’espace des rêves est à la fois imaginaire et extrêmement physique. Dans nos rêves, comme au théâtre, nous sommes capables de voler, de franchir les montagnes, de transpercer les murs, de transformer les corps, de changer de genre, d’espaces, de temporalité.

 

Les rêves, comme le théâtre, ou les autres arts, sont des formes d’expérimentation. Ce sont les environnements qui nous exposent aux idées et aux sensations impossibles dans le monde réel, en nous offrant de nouvelles visions du monde et de nous-mêmes. Même si elles ont des conséquences différentes sur nos vies, les expériences acquises dans les rêves, et pendant certaines expériences esthétiques, peuvent être aussi importantes et constitutives de la relation qu’on entretient avec soi-même et avec l’autre, que les expériences éprouvées dans la ‘vie réelle’. Nous passons pratiquement un tiers de notre vie dans un état de sommeil. Toutes les personnes sur cette planète rêvent. Même les animaux rêvent. C’est une ‘pratique’ très démocratisée et absolument nécessaire pour notre équilibre mental et physique. Les rêves sont des expériences qui nous engagent dans des processus de compréhension du monde dans lequel nous vivons. De la même manière, nous avons besoin d’être exposé·e·s aux expériences artistiques et de travailler nos imaginaires pour chercher cet équilibre-là.

 

Une certaine forme de liberté émane des différentes conséquences d'une chute dans un rêve et d’une chute dans l’espace réel. Pourtant, certains matins, en se réveillant, nous avons tous déjà eu la bizarre sensation que notre corps n’est pas uniquement resté allongé pendant la nuit. Quelles sont les traces que les rêves laissent dans la constitution de notre propre corps, nos capacités kinesthésiques ?

 

Est-il possible que les ‘expériences rêvées’ soient intégrées dans nos ‘archives corporelles’ tout simplement comme des expériences de vie? Pourrions-nous créer des communautés en rêvant ? Pourrions-nous être politiques dans nos rêves ? Rêvons-nous toutes et tous les mêmes rêves ? Est-ce que nous pourrions imaginer que les rêves sont une espèce d’imaginaire particulier qui peuple notre corps tout le temps, jour et nuit, comme des animaux qui habitent les profondeurs de la terre, et qui viennent pendant la nuit à la surface, dans notre tête, dans le petit théâtre de rêves, et puis disparaissent dans les profondeurs ?

 

Une expérience synesthésique, une rêverie en quelque sorte, qui se déploie devant les spectateur·ice·s, troublant progressivement nos perceptions de l'espace concret et de l’espace imaginaire, un voyage nocturne vers l’inconnu. Elle rassemble les regards individuels en un rêve collectif tissé ensemble durant le temps de la représentation, surprenant et peut-être réparateur, libéré des conséquences qui dominent le monde diurne et ‘éveillé’.

 

Ivana Müller, avril 2022

PRESSE

Lesort, Sophie, "Slowly, slowly... until the sun comes up d'Ivana Müller", in : Danser Canal historique, décembre 2022 (critique)

Bardinet, Benjamin, "Ivana Müller au Pacifique, la chorégraphie de tes rêves", in : Le Petit Bulletin, 9 décembre 2022 (critique)

Danison, Paul Tracy, "From theater to performance: Waiting for Godot in Ivana Müller's Slowly, slowly, until the sun comes up", in: Best American Poetry, 9 décembre 2022 (critique)

Frégaville-Gratian d'Amore, Olivier, "Dans les rêves d'Ivana Müller", in : L'Oeil d'Olivier, 3 décembre 2022 (critique)

Mathieu, Belinda, "3 Danseurs à 4 pattes...", in : Télérama Sortir, 1 décembre 2022

CRITIQUE

Sophie Lesort, "Slowly, slowly… until the sun comes up » d’Ivana Müller", in: Danser Canal historique, December 2022

Une création surprenante, énigmatique et exceptionnelle sur les rêves.

​"Présentée à l’Atelier de Paris dans le cadre du Festival d’Automne slowly, slowly… until the sun comes up, de la chorégraphe Ivana Müller, explore les rapports scène/salle dans un dispositif sans frontière. En visitant les espaces des rêves, elle conte très habilement des parties intimes de chaque personnage. Durant tout le spectacle, deux hommes et une femme osent partager sans tabou leurs songes nocturnes et leurs états d’âme.

​Entre théâtre et danse, les différents souvenirs de nuits douces ou agitées font sourire, éclater de rire et réfléchir. Les artistes jouent magistralement bien et déploient des gestuelles dynamiques avec un humour décapant.

Mais la base de cette pièce est la surprise. Surprise qui débute dès l’entrée dans la salle. Sauf qu’il serait vraiment dommage d’en raconter plus car la multitude d’effets étonnants et stupéfiants n’aurait plus aucun charme. 

 

​On peut rajouter que le dispositif scénique en perpétuel mouvement, le paysage sonore et la mise en scène sont réglés avec une précision d’horlogerie. Que les interprètes jouent et dansent avec une intense sincérité. Que ce spectacle est incroyable et d’une rare intelligence. 

« Tout le monde se couche chaque soir pour se réparer soi-même ou pour réparer le monde dans les rêves  » explique Ivana Müller dans sa présentation. 

Alors, n’hésitez surtout pas à découvrir cette œuvre subtile et savoureuse qui captive toutes et tous."

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